Addis Abeba, 7 décembre 2011-Quantité de données scientifiques continuent à paraître durant l'ICASA 2011, qu'il s'agisse de la rétention aux ARV ou de la discrimination et de la stigmatisation. En ce qui concerne la rétention au traitement, les principales raisons de la défection des patients sont les problèmes de transport et les coûts dans les cliniques. Ce qui au Libéria a résulté dans le décès de 54% des personnes ayant abandonné leur traitement.
Les plus grands risques de mortalité se situent dans les 3-9 premiers mois de traitement aux ARV. Une étude, menée au Malawi, sur plus de 165 000 patients a montré que c'était durant cette période que la moitié des décès avait eu lieu. Les personnes âgées sont plus particulièrement touchées.
Chez les enfants, si la prise d'ARV survient trop tardivement, les décès surviennent plus tôt. Il est important qu'il y ait une surveillance constante du virus résistant aux médicaments chez les individus n'étant pas sous traitement.
D'autres sessions ont souligné l'importance de mettre en place des mécanismes légaux, comme des tribunaux pour le VIH qui observeraient, documenteraient et sanctionneraient les violations des droits de l'Homme de manière durable. Une étude du programme de la police ghanéenne sur le SIDA a montré qu'en moyenne la connaissance du VIH par la police était élevée (85.3%) mais que 65.3% et 57.4% des policiers interrogés pensaient, respectivement, que les HSH et FSF méritaient d'être infectés.
Ces indications prouvent qu'il reste encore beaucoup à faire dans le changement des comportements des individus pour réduire la discrimination envers les Populations les plus exposées, car avec la stigmatisation, elles restent des aspects quotidiens de la vie de ces populations. Bon nombre d'études montrent des moyens innovants d'assurer une connaissance des droits accordés aux PVVIH pour que les lois soient effectivement implémentées.
Les réseaux de soutien (comme ceux des prisonniers) et les stratégies fournissant un soutien psychosocial aux adolescents, femmes et enfants vulnérables sont essentiels au soutien des personnes infectées par le virus. C'est pourquoi les réseaux de la société civile à l'échelle locale, nationale et internationale continuent à jouer un rôle déterminant dans la réponse au VIH et doivent être renforcés.
Le Prix du Jeune Chercheur a été décerné à deux scientifiques: Chioma F Umeuzuegbu, de l'Hôpital St. Charles Borromeo, centre de ressources pour le VIH, Onitsha, Nigéria a été récompensée pour son résumé : Reducing Loss to Follow-up through Effective Contact Tracking (CT). Et Dawit Assefa de l'Institut Ethiopien de Santé et Nutrition pour son résumé : Evaluation of In-House HIV Drug Resistance Testing Assay.

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